La reconstruction des nations

Introduction

Mythes et métahistoire

Discuter avec la métahistoire expose à en accepter les règles, or un non-sens inversé reste un non-sens. Il n'y a aucune synthèse a en attendre, seulement des thèses et des antithèses.

Première partie : la patrie lituano-bélarusse disputée

3. La Première Guerre mondiale et la question de Wilno (1914-1939)

Les conséquences nationales de la paix de Riga (1921-1939)

Le terme « Biélorussie » implique une soumission à la conception russe de ce pays comme partir intégrante de la Grande Russie. « Belarus » renvoie à la vision patriotique du pays en tant qu'héritier du grand-duché de Lituanie et de la Ruthénie, ou « Rus' de Kiev ».

Partie II : la frontière ukrainienne assiégée

10. Épilogue : le communisme et les mémoires « nettoyées » (1947-1981)

Mémoire sociale et idée de nation moderne

Il n'est peut-être pas d'expérience plus nationalisante que d'avoir été à la fois épuré et épurateur. Tous ces gens avaient quelque-chose à se rappeler et quelque-chose à oublier, quelque-chose à regretter et quelque-chose à justifier.

Partie III : la patrie polonaise reconstruite

13. Normes européennes et intérêts de la Pologne (1992-1993)

Au nom de l'Europe

Krysztof Skubiszewski fut très clair : « Les droits des minorités ne sont pas des droits spéciaux, mais des droits de l'homme et des libertés fondamentales, dont jouissent les membres des minorités nationales. L'État a l'obligation d'assurer aux minorités nationales la pleine égalité avec les autres citoyens tirant bénéfice de ces droits et libertés. Il s'agit de l'égalité au sein de l'État : la même norme pour tous, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent. » [...] « L'histoire n'est pas et ne peut pas être le facteur qui détermine l'approche de la réalité d'aujourd'hui, ni la façon dont se forme la réalité d'aujourd'hui. »