la disparition

Georges Perec , Denoël 1969
L'imaginaire, Gallimard

p. 44

That's right ! hurla tout à coup Aignan sans trop savoir pourquoi il utilisait l'anglais.

p. 217

[...] il y a là pour moi, quasi la Loi du roman d'aujourd'hui : pour avoir l'intuition d'un pouvoir imaginatif sans limitation, allant jusqu'à l'infini, s'autonourrissant dans un surcroît colossal, dans un jamais vu allant toujours croissant, il faut sinon il suffit, qu'il n'y ait pas un mot qui soit dû au pur hasard, au tran-tran, au soi-disant naïf, au radotant, mais qu'à contrario tout mot soit produit sous la sanction d'un tamis contraignant, sous la sommation d'un canon absolu !

Romans
Marc Girod
Décembre 2015