Le Général de l'armée morte

Ismaïl Kadaré, 1963
Traduit de l'albanais par Jusuf Vrioni
Albin Michel, 1970, Le Livre de Poche

Un roman à trous, selon l'auteur, qui parle de tombes.
L'Italie n'est peut-être jamais explicitement désignée (l'un des trous), ni aucun des personnages principaux, dont le général et un prêtre, qui s'opposent. On cherche les dépouilles des soldats morts durant la guerre, parmi lesquelles celle d'un colonel Z, responsable d'exactions particulièrement odieuses.

Chapitre sixième, p 74
Peut-être bien dit le manchot, mais je n'en mettrais pas ma main au feu.
Chapitre sans numéro, p 83
[D]ès que j'aperçois quelqu'un, machinalement je me mets à lui ôter ses cheveux, puis ses joues, ses yeux, comme quelque chose de superfétatoire, quelque chose qui m'empêche même de pénétrer son être profond, et je me représente sa tête rien que comme un crâne avec des dents (seuls accessoires pérennes).
Deuxième partie, p 195
Le printemps revint, puis passa.

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