Le roi de fer

Le livre de poche, 1970

XI Le supplice, p. 214

En ces siècles où la moitié des femmes mourrait en couches, et les deux tiers des enfants au berceau, où les épidémies ravageaient l'âge adulte, où l'enseignement de l'Église préparait surtout à quitter la vie, et où les œuvres d'art, crucifixions, martyres, mises au tombeau, jugements derniers, offraient constamment la représentation du trépas, l'idée de la mort était familière aux esprits, et seule une manière exceptionnelle de mourir pouvait, un moment, les émouvoir.

Troisième partie : la main de Dieu

I La rue des Bourdonnais, p. 228

Ses physiciens lui ont fait digérer des émeraudes pilées. Bon remède, qui tranche les boyaux.

III Les documents d'un règne, p. 246

Le propre des hommes forts n'est pas d'ignorer les hésitations et les doutes qui sont le fonds commun de la nature humaine, mais seulement de les surmonter plus rapidement.

Note 17, p. 302

Honni soit qui mal y pense, prononcé par le roi Édouard III à Calais en rattachant la jarretière de la comtesse de Salisbury.

Maurice Druon ToC
Marc Girod
Last modified: Wed Dec 1 09:37:09 EET 2004