Même pas complètement faux, comme aurait dit Pauli. Pas vraiment une histoire du Parti communiste français, ainsi que le reconnait l'auteur : une réflexion (p. 25). Le rapport au communisme n'est pas clair, et fluctue. L'auteur en est parfois conscient. Par moment un patchwork de citations (une réelle érudition éclectique) qui ne forme pas toujours un tout cohérent.
Le concept moderne de la nation est né avec la Révolution française qui, pour reprendre la formule de Pierre Nora, en a « coagulé les trois sens. Le sens social : un corps de citoyens égaux devant la loi ; le sens juridique : le pouvoir constituant par rapport au pouvoir constitué ; le sens historique : un collectif d'hommes unis par la continuité, un passé et un avenir »
p. 66
« La France n'est pas universelle, comme Michelet le lui a fait croire, au grand dérangement des autres nations. Mais elle est cette nation qui a eu l'universel dans son particulier », précise Pierre Nora [...]
Le droit ou les institutions représentatives, en particulier le Parlement, ne constituent qu'un décor d'apparat dans lequel des pantins jouent une vaste pantomime pour distraire les crédules où les ignorants. La réalité du pouvoir est déterminée par les rapports de classe [...]
On recense en 1931 plus de 2 700 000 immigrés qui représentent plus de 7% de la population totale.
p. 143
En 1954, la part ouvrière de la population active frise les 40% contre 34,5% en 1936.