« Vingt ans plus tard, les répliques de l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis se font toujours sentir »

L’opération militaire décidée par Washington en 2003 apparaît comme l’une des décisions les plus dévastatrices pour les Etats-Unis comme pour le Moyen-Orient et contribue encore à nourrir la méfiance du « Sud global » envers les visées occidentales.

Ces fautes ont nourri la défiance qui s’exprime aujourd’hui. [...]
Avec un bloc stable d’abstentionnistes (32 pays, notamment africains), il serait hasardeux d’y voir le moindre début de réduction de cette fracture entre « l’Ouest » et « le Reste » (du monde), selon la formule désormais consacrée.

Pour l’Ouest, le bilan le plus dévastateur de la guerre en Ukraine, lorsque cette heure sera enfin venue, serait que les Etats-Unis aient fait école.