PFAS : la recherche au défi des polluants éternels
Mehdi Harmi et Kassiopée Toscas, lundi 9 décembre 2024
Des scientifiques du monde entier recherchent des méthodes viables
pour parvenir à les fragmenter puis à les détruire.
L’artillerie envisagée est très diverse :
ultrasons, ultraviolets, plasma, bactéries… et même du blanc d’œuf.
Outre leur toxicité avérée –
ils interfèrent notamment avec les systèmes endocrinien et immunitaire,
et certains sont déjà classés comme cancérogènes
par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) –,
ces composés synthétiques ont en commun d’être persistants dans l’environnement.
« La liaison carbone-fluor est la liaison simple la plus stable de la chimie organique,
rappelle Marie-Pierre Krafft, physico-chimiste directrice de recherche CNRS
à l’Institut Charles-Sadron (université de Strasbourg).
Ceci est dû aux propriétés électroniques uniques du fluor, qui est l’élément le plus électronégatif. »
Article,
Le Monde, 2024