PFAS : le coût vertigineux de la dépollution de l’Europe

Raphaëlle Aubert et Stéphane Horel, mardi 14 janvier 2025
Introduits progressivement sur le marché par les entreprises pour anticiper réglementations et procès depuis le début des années 2000, les PFAS « émergents » [à chaîne courte et ultracourte] sont d’excellents fugitifs. Plus habiles encore que leurs congénères [à chaînes « longues » : de 6 à 14 atomes de carbone], ils échappent à tout système de traitement traditionnel.
Le plus sournois est aussi le plus petit : l'« acide trifluoroacétique » (TFA), « le PFAS ultime ». Issu de la dégradation de pesticides, de gaz réfrigérants ou même d’autres PFAS, longtemps resté dans l’angle mort des campagnes de surveillance, le TFA suscite des inquiétudes grandissantes.
« Il n’y a pas assez d’argent sur terre pour retirer les PFAS de l’environnement aussi vite que nous les y émettons actuellement »

Article,
Le Monde, 2025