L’arrivée en 2017 d’un acteur alternatif, Valocîme, a mis sens dessus dessous le secteur des « towerco », qui gèrent les tours d’antennes pour le compte des opérateurs. Les litiges devant les tribunaux se multiplient. Au détriment des utilisateurs, parfois coupés du réseau mobile.
Au milieu des années 2010, afin de récupérer du cash, trois opérateurs se mettent à revendre leurs points hauts à des entreprises spécialisées, baptisées « towerco », selon un modèle importé des Etats-Unis. Les opérateurs deviennent ainsi locataires des towerco, ces dernières se chargeant de louer les emplacements et de les équiper.
Valocîme propose au propriétaire du terrain, commune, copropriété ou particulier, de reprendre le bail signé avec la towerco en échange d’un meilleur loyer.À la fin de celui-ci, le deal proposé par Valocîme est simple : soit la towerco lui revend son pylône au prix du métal, donc très au-dessous de sa valeur économique, soit elle démonte son infrastructure et quitte les lieux. Au risque de provoquer des coupures de réseau.