Philosophie épistolaire.
Un précédent éditorial
avec Strauss/Kojève ?
Grosso modo, confrontation gauche-droite sur le thème
de la démocratie, dont il ne sort en tous cas
pas de réponses claires.
Des signes d'enlisement.
Quelques « bonnes questions » ?
Même pas sûr...
Petite déception après un début prometteur.
pp. 7-14, Myriam
La démocratie est-elle en train de mourir ?
Procès ancestral : incompétence du demos
Entropie, désenchantement, « fatigue ».
« Signifiant flottant », ressource langagière, incantation.
Auto-destruction.
Impuissance, manque d'« efficacité », de « rapidité ».
Politique réduite à la gestion, vidée de son inventivité.
Institutionnaliser le conflit : le « commun » ne s'exprime qu'à travers les signes de la division et du conflit.
Confusion entre « faiblesse » et « fragilité ». C'est la fragilité qui résiste à la prophécie d'une mort annoncée.
pp. 15-23, Chantal
Finitude : la démocratie est mortelle.
Lassitude, épuisement, négation des principes.
Culture fondée sur des capacités individuelles.
Les choses essentielles sont possédées en commun.
Le bon sens est partagé.
La techno-politique est anti-démocratique.
Le bien commun est incertain.
La démocratie est fragile : il faut la protéger.
« Moi ou le diable. » Nous ne sommes plus en démocratie.
pp. 25-31, Myriam
Le platonisme économico-techno-scientifique empêche l'exercice du jugement citoyen.
La démocratie est vouée à la finitude parce qu'elle n'est pas une forme politique comme une autre.
Spinoza : le régime démocratique actualise la puissance d'agir des hommes.
Les individus sont à la fois sujets et citoyens.
pp. 33-39, Chantal
Montesquieu : les monarchies vont au despotisme comme les fleuves vont à la mer
Démocratie : civilisation plus sophistiquée.
pp. 41-48, Myriam
Pôles d'identification non figés.
La démocratie vit parce qu'elle est « agie » par ceux qui luttent pour des droits nouveaux.
Droit d'avoir des droits
pp. 49-56, Chantal
Le bien commun n'est pas une addition de droits de groupes.
pp. 57-64, Myriam
S'émanciper, c'est penser par soi-même.
pp. 65-72, Chantal
Le trésor, c'est l'idéal commun.
pp. 73-81, Myriam
L'effacement d'une culture de la confrontation est un processus de dé-démocratisation.
L'hégémonie d'une pensée dominante « politiquement correcte » est une épouvantail imaginaire.
pp. 83-90, Chantal
Certaines vraies questions sont considérées comme indécentes.
pp. 91-98, Myriam
Le peuple délègue le pouvoir d'agir « en son nom », mais pas « à sa place ».
pp. 99-108, Chantal
Je trouve scandaleux qu'on ne veuille pas comprendre ce que cela signifie de devoir inscrire son enfant dans une classe de jeunes musulmans qui ne parlent pas français à la maison, exigent des cours d'histoire ou de littérature élaborés dans l'esprit de leurs croyances, haïssent les juifs et souvent les Blancs en général, méprisent les filles et les femmes.
L'insécurité culturelle représente un élément typique du débat démocratique.
pp. 109-119, Myriam
« Qui sommes-nous ? » Question à laquelle il n'est de réponse que paradoxale et inachevée.
Les politiques publiques ont une importance capitale dans la formation et le renforcement des ghettos urbains.
pp. 121-127, Chantal
« Les propos délictueux de sont pas des opinions », dites-vous ; bien sûr, mais qui définit le délit ?
Que se passe-t-il quand un modèle monopolistique perd son sens ? Il risque la dliution intérieure, ce qu j'ai appelé l'appétence pour le chaos.
pp. 129-130, Myriam
Un certain universalisme abstrait, de surplomb, de fige en fixation identitaire.
pp. 131-132, Chantal
L'universel peut être dévoyé, perverti, comme toute chose humaine.